Une mystification a toujours des objectifs, plus ou moins cachés, comme un intérêt personnel, une recherche de valorisation sociale, un bénéfice financier…
Petite démonstration.
- Comment une simple maison devient un lieu historique
-En 2004, est publié "Saint-Laurent-sur-Mer, histoire d’un village" à l'initiative du maire Raymond Mouquet. Un chapitre est consacré au débarquement du 6 juin 1944 où sont retranscrits des témoignages d'habitants présents dans le village ce jour-là. Sébastien Olard lit ce livre et se découvre une vocation : celle de "passeur de mémoire". La maison devient alors subitement "la Maison de la Libération, lieu de mémoire et première maison libérée le 6 Juin à Omaha" (dans un article du Bessin libre du 1er juin 2019, nous pouvons même lire "première maison libérée de France sur les plages du débarquement !") .
Comment une maison peut-elle être considérée comme telle ? C'est méconnaître la situation confuse à Omaha le 6 Juin au matin où toute maison a été visitée par les Gi's et, d'abord, la plus proche comme "La caserne" à Saint Laurent. La maison est aussi qualifiée de " monument historique, symbole de liberté retrouvée et de paix " or elle n’a pas reçu, par décision administrative, de statut juridique et un label destiné à la protéger du fait de son intérêt historique. Autre tromperie.
Comment une maison peut-elle être considérée comme telle ? C'est méconnaître la situation confuse à Omaha le 6 Juin au matin où toute maison a été visitée par les Gi's et, d'abord, la plus proche comme "La caserne" à Saint Laurent. La maison est aussi qualifiée de " monument historique, symbole de liberté retrouvée et de paix " or elle n’a pas reçu, par décision administrative, de statut juridique et un label destiné à la protéger du fait de son intérêt historique. Autre tromperie.
Appeler cette maison "maison de la
libération" n’a donc aucun sens et si on suivait la démarche
historique et intellectuelle de Sébastien Olard, la logique voudrait
qu'il existe partout, des "Maison de la Libération" à
Colleville, à Vierville, bref dans tous les villages de la côte, où
chaque famille de Normands a rencontré les Américains !
- En fait une opération commerciale pour louer un gîte !
Cette pure invention est, en fait, une opération commerciale pour louer le gîte dns un "lieu historique".
- Exploiter et détourner l'histoire d'une famille
Nadine Porée, historienne, évoque sa famille (extraits de son récit): "En effet, que s’est-il passé le 6 juin ? Mon arrière-grand-mère, mes grands-parents, mes oncles, ma tante, mon père n’ont rien fait de particulier. Ma famille a donc rencontré les Américains, le matin du 6 juin 1944 dans certaines circonstances mais rien ne permet d'affirmer qu’ils ont été les premiers libérés. D'ailleurs, que signifie "libérer" ? L'arrivée des alliés ou le départ des allemands ? Appeler cette maison "maison de la libération" n’a donc aucun sens."
Donc, tout est bon comme attrape touristes !
Il se prend donc pour un historien qui "arrive au terme de son enquête" ...menée "depuis 35 ans" (il aurait donc commencé à l'âge de 15 ans !) et qui apporte des "révélations inédites basées sur des "témoignages et des archives" (Ouest France du 30/05/2019). Ainsi, "un commando aurait été parachuté à Saint-Laurent pour retrouver les restes des résistants locaux" dans le cadre du Plan Sussex.
Cette mission "Ascain" qui se serait déroulée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 à Saint-Laurent-sur mer se base uniquement, d'une part, sur des racontars d'adolescents qui "supposent" en interprétant, et, d'autre part, sur le fait que ces missions soient classées "secret défense".
Or, toutes les archives historiques confirment qu'une mission Driver/Ascain d'infiltration des lignes ennemies s'est déroulée mais bien après le 6 juin 1944 et ailleurs qu'à Omaha : 12 agents ont débarqué à Grandcamp le 19 ou 20 juin 1944.
Plaque des parachutistes de la 101 st Airbone
-en 2019, grand changement ! ce parachutiste devient un membre du commando Ascain avec une nouvelle plaque et un lien presque miraculeux avec Charles Olard (OF du 5 juin 2019)
Or il existe une hypothèse plus vraisemblable : un pilote qui a sauté en parachute après que son avion a été touché ? (divers témoignages).
Donc dans ce lieu, il existe trois versions différentes, sans aucune base historique, pour expliquer la présence d'un parachutiste mort. Ce ne sont que des affabulations ridicules et affligeantes.
D'ailleurs Monsieur le maire a reçu un courrier qui l'interpelle sur tous ces sujets avec le texte de la "Mise au point historique" et, comme à son habitude, il n'a pas daigné répondre préférant se réfugier dans le silence... Est-ce révélateur ?
=> L'explication probable ?: Madame Levignac, la journaliste, est ou a été (?) la secrétaire de l'association, bien placée pour publier un maximum d' articles... élogieux.
CONCLUSION :
Pour rétablir la vérité, basée sur sur des sources historiques fiables, nous avons décidé en collaboration avec Nadine Porée, de publier un document intitulé "Mise au point sur les mystifications de l'histoire à Saint-Laurent-sur-Mer". Ce document est présenté ci-dessous et téléchargeable en cliquant sur "télécharger au format PDF"
- Se donner une caution de mémoire
Il faut noter que cette association familiale: Monsieur Olard est le président, sa mère est secrétaire adjointe et son beau
père, trésorier... est désormais axée sur l"entretien des lieux historiques... avec l'accord du président". Mr Olard, a transformé sa propriété privée en un "lieu historique"... qu'il peut "remettre en état" comme Président de l'association : l'ambiguïté est totale, que faut-il en conclure ? N' y-aurait-il pas collusion entre le propriétaire et le président de l'association ?
Sous couvert de cette association qui sert de caution morale et d’une visite gratuite des lieux (mais un don est demandé au profit de l’association), il attire les touristes qui raffolent de petites histoires, chargées d’émotion, dans une mise en scène théâtrale notamment lors des "veillées d'Omaha" (une projection à la lueur des bougies, de photos d'archives avant, pendant et après le Débarquement sur Omaha Beach), qu’il organise dans une pièce reconstituée des années 40 à côté du gîte.
- S'attribuer l'honneur d'être petit fils, neveu de résistant !
Il raconte que son grand oncle, Charles
Olard, seul résistant mystérieusement libéré par les Allemands
dans des conditions jamais révélées (alors que tous les résistants
locaux arrêtés ont été fusillés le 6 juin 1944 à la prison de
Caen) aurait "participé à la pseudo mission Ascain"
et que "le 6 juin, au matin, il aurait été débriefé à
bord d'un navire américain". Des affirmations délirantes
et imaginaires et surtout, inadmissibles, face aux archives
historiques.
Au final, en 2019, Charles Olard est
devenu un "héros" avec son portrait affiché à
Saint-Laurent, son seul et unique acte avéré ayant été d'avoir été libéré
par les Allemands, ce qui est loin, très loin d'être un acte héroïque ! Cet oncle s'est toujours refusé de s'exprimer sur ses conditions de libération qui sont donc inconnues par les historiens. Rappelons que tous les résistants locaux ont été listés, reconnus et
honorés après la guerre, ce qui n'est pas le cas de Charles Olard.
Ce qu'écrit S Olard sur sa "famille de résistants"
Ainsi, pour se valoriser, il se présente partout, et surtout devant les touristes, comme issu d'un famille de résistants, c'est dire si sa parole est digne d'intérêt !
- Se faire reconnaître "Historien" qui mène une enquête ! mais uniquement des bourdes énormes.
Il se prend donc pour un historien qui "arrive au terme de son enquête" ...menée "depuis 35 ans" (il aurait donc commencé à l'âge de 15 ans !) et qui apporte des "révélations inédites basées sur des "témoignages et des archives" (Ouest France du 30/05/2019). Ainsi, "un commando aurait été parachuté à Saint-Laurent pour retrouver les restes des résistants locaux" dans le cadre du Plan Sussex.
Cette mission "Ascain" qui se serait déroulée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 à Saint-Laurent-sur mer se base uniquement, d'une part, sur des racontars d'adolescents qui "supposent" en interprétant, et, d'autre part, sur le fait que ces missions soient classées "secret défense".
Or, toutes les archives historiques confirment qu'une mission Driver/Ascain d'infiltration des lignes ennemies s'est déroulée mais bien après le 6 juin 1944 et ailleurs qu'à Omaha : 12 agents ont débarqué à Grandcamp le 19 ou 20 juin 1944.
S Olard invente une mission secrète et la presse relaie !
Plaque des parachutistes de la 101 st Airbone
Il
a aussi inventé et fait croire que
des parachutistes de la 101 st Airbone avaient sauté sur Omaha le 6
Juin, en créant une stèle souvenir le relatant :
"Afin de ne pas oublier la 101st airbone qui a sauté sur
Omaha Beach dans la nuit du 5 au 6 juin 1944". Une bourde
énorme puisque la 101° a sauté uniquement sur Utah. Un raccourci
facile et rapide pour désigner un parachutiste retrouvé le 7 juin.
D'ailleurs
l'interprétation varie selon ce qui arrange Sébastien Olard qui crée une plaque honorifique :
-en 2013 : ce parachutiste aurait été un américain de la 101ème
Airborne qui aurait sauté sur Omaha, mais cela provoque un tollé...et
Il n' y a jamais eu de para américain de la 101° à Omaha ! une "énorme bourde
-en 2014 : rectificatif de la plaque pour indiquer que c'est un parachutiste perdu
Il faut corriger la plaque !
-en 2019, grand changement ! ce parachutiste devient un membre du commando Ascain avec une nouvelle plaque et un lien presque miraculeux avec Charles Olard (OF du 5 juin 2019)
Or il existe une hypothèse plus vraisemblable : un pilote qui a sauté en parachute après que son avion a été touché ? (divers témoignages).
Donc dans ce lieu, il existe trois versions différentes, sans aucune base historique, pour expliquer la présence d'un parachutiste mort. Ce ne sont que des affabulations ridicules et affligeantes.
- Faire des cérémonies
Des
cérémonies (privées ?) perdurent depuis six ans, en
présence d'élus locaux, des porte-drapeaux des communes
environnantes, de vétérans qui répondent à l’invitation sans
savoir pourquoi ils sont conviés et qui servent uniquement de
caution. Elles apportent du crédit à M. Olard et à sa
mission quasiment vitale de transmettre (finalement quoi ?) au
nom du devoir de mémoire.
En fait, tous participent à commémorer des fantômes, des faits inexistants et inventés.
En fait, tous participent à commémorer des fantômes, des faits inexistants et inventés.
- Se faire reconnaître avec des appuis...
- La maison de la libération s'affiche :
- avec des panneaux d'information et de localisation de la commune qui indiquent tous cette fameuse maison.
Merci, Monsieur le maire ! - avec de vastes panneaux d'affichage sur chaque côté des bâtiments, cette prolifération, dans un "Grand site classé" est strictement interdite par la loi. (Art L 581-4-7 & 8)
Pourquoi le maire, Philippe Laillier laisse faire sans réagir ?
- avec des informations sur le site web et les documents de l'Office intercommunal local donc avec le soutien des responsables et des élus qui pourtant sont avisés de cette mystification !
=> le document de l'OT avec les erreurs soulignées en rouge (PDF)
- Le maire soutient les activités privées de Monsieur Olard qui sont parties intégrantes de la liste des "manifestations communales" avec le maire présent.
De plus, une subvention communale est attribuée pour la première fois en 2019.
- L'oncle, le résistant libéré par les allemands a son portrait (kakémono) affiché juste devant la maison de Monsieur le Maire pendant toute la saison touristique à Saint Laurent. Et c'est le maire qui a décidé des "héros" qui seront affichés sur les panneaux... mais selon quels critères historiques ? pourquoi ce choix ?
D'ailleurs Monsieur le maire a reçu un courrier qui l'interpelle sur tous ces sujets avec le texte de la "Mise au point historique" et, comme à son habitude, il n'a pas daigné répondre préférant se réfugier dans le silence... Est-ce révélateur ?
- Les articles de presse vantent sans cesse la maison de la Libération, Monsieur Olard piège de nombreuses personnes y compris les journalistes par ses nombreuses affabulations (au moins 7 articles évoquent la maison de la Libération en mai et juin 2019)
- En septembre 2019, seul, le journal "la Renaissance le Bessin" présente la "Maison de la Libération" dans le programme des journées du patrimoine or elle n'apparaît pas dans le programme officiel des journées du patrimoine sur le site du Ministère de la culture. Qui en a pris l'initiative ? pour quelles raisons ? sur quelles bases?
- Le record d'articles publiés mettant en avant Monsieur Olard est réalisé par le journal local "La Renaissance le Bessin". Sa correspondante est Madame Levignac qui d'ailleurs publie encore un article le 27/09/2019 à l'occasion des journées du patrimoine, article en totale contradiction avec celui d'un autre journal local (La Manche Libre)
=> L'explication probable ?: Madame Levignac, la journaliste, est ou a été (?) la secrétaire de l'association, bien placée pour publier un maximum d' articles... élogieux.
CONCLUSION :
Il
s'avère aujourd'hui nécessaire de démystifier toutes ces affabulations qui ne reposent sur aucune base historique sérieuse. Tous les propos de cette personne relèvent de
l'ignorance, du ridicule et de l'incompétence la plus totale ;
de plus, en prétendant le faire "au nom du devoir de mémoire",
ce cuistre piège de nombreuses personnes : la presse, des élus, et surtout les touristes.
Cela résulte aussi de soutiens opaques avec des interférences d'intérêts, une complicité qui posent problème.
Cela résulte aussi de soutiens opaques avec des interférences d'intérêts, une complicité qui posent problème.
Pour rétablir la vérité, basée sur sur des sources historiques fiables, nous avons décidé en collaboration avec Nadine Porée, de publier un document intitulé "Mise au point sur les mystifications de l'histoire à Saint-Laurent-sur-Mer". Ce document est présenté ci-dessous et téléchargeable en cliquant sur "télécharger au format PDF"
COMPLEMENT
Mise au point sur les mystifications de
l'histoire
à Saint-Laurent-sur-Mer
à Saint-Laurent-sur-Mer