Jean Quellien


Biographie
Historien et un écrivain, Jean Quellien, né à Coutances en 1946, a fait ses études au lycée de Coutances, puis à l'université de Caen (Calvados). Il est docteur en histoire et agrégé d'histoire. Sa thèse est consacrée quant à elle aux élections dans le Calvados. À l'occasion de la création du Mémorial de Caen, il se consacre essentiellement à la période de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, et publie de nombreux ouvrages sur l'Occupation, la Résistance, la Libération, les victimes civiles du conflit et le mouvement ouvrier dans la région.

Il est membre associé au Centre de recherche d'histoire quantitative (Université de Caen/CNRS) - axe Seconde Guerre mondiale - et professeur d'histoire contemporaine émérite à l'Université de Caen dont il a dirigé l'UFR d'histoire. Il est membre du Conseil scientifique du Mémorial de Caen. Il a publié de très nombreux ouvrages

Il est reconnu comme l'un des spécialistes de la seconde guerre mondiale et en particulier du Débarquement en Normandie.


Le Jour J et la bataille de Normandie
Editeur : OREP Editions (2015) 400 pages




Présentation de l'éditeur
Encore un livre sur le Débarquement et la bataille de Normandie penseront certains. Il est vrai que la production en la matière est impressionnante, mêlant les récits de la libération des plus humbles communes aux synthèses les plus ambitieuses. Est-on sûr cependant de tout savoir sur cet événement capital de la seconde guerre mondiale ? S appuyant sur les acquis récents de la recherche historique, Le Jour J et la Bataille de Normandie remet en cause bien des idées reçues et des légendes tenaces sur un sujet qu on aurait tort de croire épuisé. Sait-on, par exemple, que le système de décryptage « Ultra » a permis aux Alliés de lire à livre ouvert dans les intentions des Allemands pendant toute la durée de la bataille et d en tirer parti ? Sait-on que les Américains n ont jamais eu, contrairement aux affirmations gaullistes, l intention d instaurer un gouvernement militaire en France, l AMGOT ? Sait-on que le rôle des chasseurs-bombardiers alliés, présentés comme de redoutables « tueurs de chars », est largement surfait ? Sait-on, pêlemêle, que les pertes alliées le Jour J ont été sous-évaluées ; qu il n y a pas eu de Stalingrad en Normandie ; que deux parachutistes sont tombés sur l église de Sainte-Mère-Église... et non un seul ; que le commando Kieffer n a pas véritablement enlevé le casino de Ouistreham, comme on le voit dans une scène fameuse du Jour le plus long, film truffé d inexactitudes gênantes pour la mémoire. Bien des innovations techniques, montées en épingle pour la plus grande gloire des Alliés, n ont pas joué le rôle qu on leur prête ordinairement. Les fameux « coupe-haies » du sergent Culin n ont été que médiocrement utiles au succès de l opération Cobra. Le pipe-line sous-marin PLUTO entre l Angleterre et Cherbourg a été un fiasco total. Le port artificiel d Arromanches, incontestable merveille technologique, n a cependant tenu qu une place assez modeste dans le ravitaillement des Alliés. Oui, il était nécessaire de proposer une nouvelle lecture, dépoussiérée, du Débarquement et de la bataille de Normandie.

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